Les niveaux fictionnels sont ce qui génère notre fonction créatrice. Ils sont différemment déployés selon les réseaux que nous empruntons. Nous avons conçu un nouvel espace de circulation devenu véritable base arrière de nos intimes préoccupations afin d’alimenter notre système interne. Nous supposions de cela de nombreuses conséquences avec, en ligne de mire, la fin d’un dictat qui, trop longtemps, nous avait gouvernés. Il avait pour cela suffi de former une première entité fondée sur une parfaite égalité. C’étaient comme des secteurs auxquels nous allions laisser toute liberté d’agir. Nous formulons le constat que le mouvement que nous attendions s’est tout simplement inversé. De la loi du plus fort nous sommes passés à la loi du plus nombreux. Tout ce qui a été initié depuis ne nous fait qu’espérer que nous avons pris là une bonne décision. Nous nous doutions qu’il allait y avoir quelques surprises. Des paroles qu’on n’entendait plus ont ressurgi. Des thèmes, aussi, étrangement étouffés par une vision unique de ce qu’aurait été la puissance, se sont développés. Tout cela est dû aux élections qui ont vu leur principe s’adapter. Nous avons aujourd’hui un nouveau mode de fonctionnement, parfaitement opérationnel, entièrement autonome, en grande partie virtuel, car cela, il ne faudra pas l’oublier : ce qui nous importe est l’impact de la virtualité sur la réalité et vice versa. Alors, c’est de cela dont nous devons nous réjouir : la variété des formes d’actions qui se profilent sur tous les plans est en train de gagner du terrain.