Constatant que nos services publics tendent à privilégier des formes autoritaires d’exercice du pouvoir conduisant peu à peu à la fascisation de l’esprit et considérant que de nombreux espaces de liberté d’expression ont été supprimés, la Présidence, afin de maintenir l’énergie d’un courant démocratique entre nos citoyens, décide l’ouverture d’un secteur littéraire qui sera en charge de mettre à la disposition du public autant d’outils artistiques qu’il sera possible d’en produire pour que cette tendance soit freinée, neutralisée et, nous l’espérons, renversée.
Notre peuple exprime sourdement le besoin d’établir d’autres modes de fonctionnement du système, aussi, le critère économique ne sera désormais plus le seul critère pris en compte tout au long des débats qui s’ouvriront en septembre prochain lors du renouvellement de notre assemblée.
Souhaitons que les partis en présence entendront que leur action ne garantit pas, actuellement, que la Dictature ne reprenne pas la place d’où elle a été si récemment expulsée. Aussi, nous rappelons aux instances actives, adhérents et directions, qu’il est encore temps de se prémunir et nous les invitons à faire en sorte, à l’instar de ce que nous avons créé ensemble, que les instances dirigeantes et représentatives redeviennent collégiales.