Le CP s’est réuni afin de dresser un premier bilan après six mois d’existence de notre nouveau système.
Il se félicite que les outils d’analyse dont notre société s’est dotée permettent, comme il l’avait été supposé, de mieux orienter les prises de décision collégiale.
Afin que le critère économique ne soit plus le seul à être pris en compte lors de nos prochaines évaluations, nous créons le critère démocratique et le critère artistique.
Deux questions simples ont été posées aux directions de chaque parti :
1. Votre système permet-il à l’ensemble des membres ou de leur(s) représentant(s) d’intervenir sur l’organisation structurelle de votre parti ?
2. Est-il offert aux membres de votre parti un espace de liberté personnel où le développement d’un choix autonome est légalement garanti ?
Après étude de l’ensemble des réponses, il apparaît que, dans certains partis :
1. la liberté des membres est saine et la structure peut être modifiée selon le choix du plus grand nombre ;
2. la liberté des membres est saine, mais la structure ne peut pas être modifiée selon le choix du plus grand nombre ;
3. la liberté des membres est trop fortement circonscrite et la structure ne peut pas être modifiée selon le choix du plus grand nombre.
Ainsi, nous observons trois tendances qui reclassent les partis jusqu’ici autodéterminés :
1. Autogestion du système.
2. Gestion conservatrice du système, avec forte concentration du pouvoir.
3. Dictatures (ou pouvoir absolu).
Et dégageons trois orientations fondamentales : la transmission, la formation et la création.