L’infinition du possible

Nous avons fait le choix de pré-fixer, une action, non pour, seulement, en inverser le sens, mais pour lui en offrir d’autres, tels que nous pourrions être amenés à n’être que, imaginaires, un laboratoire d’idées, pour nourrir, alimenter, continuer le mouvement.

Dans le dictionnaire des mots encore absents, nous en avons trouvé un qui nous manque cruellement et que nous aimerions aider à naître pour placer, comme investir, une prospection de la pensée vers l’inconcevable éternité.

Ce serait une première expérience de ne faire que l’employer, comme pour révéler ce qu’il supposerait d’un espace s’ouvrant à l’inscription d’une durée, allant au-delà de tous nos aspects. Au-delà, donc, de notre propre raison d’être.

Il s’agirait d’agir.
Pour infinir.
Créer l’infinissable.
L’infinissant.

Se penser comme une chaîne d’héritages, exploitant, cédant, ce que nous avons reçu, ce que nous aurons conçu, à partir d’apparents inachevés, de nos projets, avortés, faire mieux que réactiver, comme recréer, pour l’exemple, un désir d’être, de nouveau par le monde, les conquérants fantômes de l’idéal.

Nous vous lisons, nous nous imprégnons, nous modifions nos lignes peu à peu, en conséquence, et nous franchissons, grâce à vous, des niveaux jusqu’alors impensés, qui aident vos utopies à en générer d’autres, pour mieux, chaque jour, nous inventer.

Alors.
Ensemble.
Infinissons de nous faire écrivants.